Une entreprise qui veut devenir une référence dans son secteur d’activité doit avoir une main-d’œuvre qualifiée, des ressources financières et de solides infrastructures informatiques. Celles-ci lui permettent de préserver ses données contre les risques de piratage, d’optimiser l’efficacité de son système d’information (SI) et d’entretenir son image de marque. Pour que ce processus fonctionne, le chef de société doit de manière régulière inspecter l’infrastructure informatique de sa structure. Découvrons ici les enjeux et les défis d’un audit informatique PME.
Quels sont les objectifs d’un audit informatique PME ?
L’audit informatique d’une PME est l’analyse méthodique et complète de ses logiciels, réseaux, services connectés et équipements. Les sociétés l’utilisent pour mettre en place et améliorer leurs stratégies de cybersécurité. Grâce à ce processus, elles assurent la protection de leurs infrastructures en détectant de potentielles failles dans leurs systèmes informatiques.
Cela leur donne aussi l’occasion d’évaluer la performance de leur SI. Le rapport obtenu facilite la mise en conformité de ce système avec les réglementations en vigueur. La réalisation d’un audit informatique n’est pas obligatoire dans une PME, mais il est préférable de le faire, car cela possède de nombreux atouts.
Quels sont les avantages d’un audit informatique pour une PME ?
Une entreprise qui inspecte ses infrastructures informatiques garantit la sécurité des données de ses clients et partenaires. Elle gagne leur confiance et vend mieux ses prestations ou produits. Cela lui offre la possibilité de faire d’importants bénéfices et de devenir sur le long terme une référence dans son secteur d’activité.
Faire un audit informatique pour une PME la protège contre les sanctions de non-conformité de son parc. Cela permet aussi de booster la productivité et l’efficacité de ses équipes. Les solutions apportées par cette évaluation technique limite les erreurs et lui donne l’occasion d’assurer la continuité de ses services, car les problèmes sont résolus à temps.
Avec un audit informatique, toute compagnie peut réaliser des économies. Elle est capable de gérer ses risques et de prendre des décisions éclairées. L’étude des conclusions du rapport de l’analyse de son système d’information va l’aider à prévenir les piratages et à répondre aux attentes de sa clientèle.
Quels sont les types d’audits informatiques les plus courants ?
Une PME doit analyser les différents aspects de son système d’information et de sa stratégie de cybersécurité. Elle aura ainsi une vision plus globale de son activité et sera en mesure de mieux protéger ses données.
Les audits techniques et de sécurité
L’audit technique prend en compte les équipements, systèmes d’exploitation, sauvegardes ou réseaux connectés d’une petite et moyenne entreprise. Sa réalisation est pratique pour avoir un parc informatique fiable et adapté à ses besoins quotidiens. Elle facilite la mise en place d’une bonne politique de sécurité et le contrôle du SI.
Le second type d’audit vise à évaluer les menaces auxquelles sont exposées les infrastructures informatiques d’une société. Il permet aussi d’étudier l’efficacité des dispositifs utilisés pour protéger un SI. L’une des méthodes exploitées par les auditeurs pour effectuer ce contrôle est l’Ebios Risk Manager. Elle est approuvée par l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information), car elle produit de meilleurs résultats.
Les audits de conformité et des stratégies de cybersécurité
Un audit de conformité vise à s’assurer que les systèmes d’information d’une PME répondent aux normes en vigueur. Il s’agit très souvent du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et de la Loi sur la Sécurité des Données (LSD). L’examen peut porter sur la :
- sécurité des infos,
- conformité des équipements,
- gestion des accès et autorisations.
Une société qui souhaite se démarquer de la concurrence doit évaluer sa stratégie IT (Information Technology). Elle peut également définir les moyens et les techniques qui facilitent l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour atteindre ses objectifs.
Quand faut-il faire un audit informatique PME ?
Un audit informatique se fait dès la création d’une entreprise ou d’un nouveau site. Il offre la possibilité d’évaluer les besoins informatiques et d’établir une stratégie éthique pour protéger les données. Il faut par ailleurs inspecter la fiabilité d’un système d’information avant la reprise d’une compagnie. Cela permet de mieux connaître l’état des systèmes de la structure cédante.
Un audit est conseillé lors d’un changement de dirigeant, de responsable informatique et de législation. Une firme préexistante doit le faire afin d’éviter tout problème technique et juridique. La maintenance d’un parc informatique se fait à la suite d’une cyberattaque ou d’une tentative de piratage dans le but de repérer les vulnérabilités et de les corriger.
Comment réaliser un audit informatique dans une entreprise ?
Les entreprises qui effectuent des audits préservent leurs actifs et leur e-réputation. Le contrôle du système d’information doit cependant être bien fait afin d’obtenir des résultats satisfaisants.
Le choix de l’auditeur pour l’audit informatique PME
Assurer la protection des données pendant un audit informatique pour PME est une compétence technique qui nécessite l’intervention d’un prestataire fiable. Il doit bénéficier d’une bonne réputation auprès de ses clients et concurrents. Collaborer avec un professionnel qui a déjà conduit de nombreux audits informatiques permet d’éviter des erreurs. Il est important de choisir un auditeur dont la déontologie de travail respecte les normes en vigueur.
Chaque Manager de société doit travailler avec un spécialiste proche des locaux de l’entreprise afin de réduire les frais de déplacement. Il faut engager un expert qui propose ses prestations à des prix raisonnables, des garanties et un service client réactif. L’auditeur doit avoir une bonne capacité d’écoute et posséder un matériel adapté.
La planification, la collecte des informations et l’évaluation des menaces
Le technicien réseau et système fait un état des lieux pour connaître les parties à inspecter. En fonction des menaces, il peut ainsi évaluer les :
- postes de travail,
- serveurs,
- logiciels, etc.
Le prestataire examine la documentation existante et échange avec le DSI (Directeur de Système d’Information) ainsi qu’avec les autres employés de la société. Cela permet de mieux cerner les attentes et d’analyser les données collectées. Il classe ensuite les vulnérabilités repérées par ordre de gravité.
La réalisation des tests, la présentation du rapport détaillé et le suivi
Le professionnel effectue des tests de pénétration, scans de vulnérabilité et simulations d’attaques. La durée d’un tel processus est de deux jours au minimum. Au terme de cette phase, l’auditeur présente un rapport complet de l’audit. Ce document expose les risques identifiés ainsi que les mesures à prendre pour procéder à l’amélioration du SI de l’entreprise.
Le chef de société doit mettre en pratique les recommandations faites par le spécialiste afin d’éviter toute mauvaise surprise. Selon les termes du contrat, l’auditeur peut vous accompagner pour s’assurer que toutes les actions menées sont conformes aux lois en vigueur.
Combien coûte la réalisation d’un excellent audit informatique PME ?
Le prix d’un audit informatique pour une PME dépend de nombreux facteurs comme la nature du contrôle à réaliser, la taille de l’entreprise et le niveau de complexité des tâches à accomplir. Cela est aussi fonction de la :
- réputation de l’auditeur,
- durée de l’audit informatique,
- qualité des logiciels qu’utilise le prestataire.
Le prix minimum de ce type de contrôle est d’au moins 500 euros. La comparaison des différentes offres du marché permet de réduire les dépenses liées à cette inspection régulière. Le chef de société doit connaître les spécificités des formules proposées afin de prendre la bonne décision.
Quels sont les défis d’un audit informatique pour une PME ?
L’auditeur doit apprendre à gérer les relations avec les employés et le DSI. Cela peut être difficile parce que de nombreux employés peuvent se sentir menacés quand ils sont soumis à un audit. La manipulation des données sensibles et confidentielles est une autre difficulté que le spécialiste a l’obligation de surmonter.
Même si le volume de ces informations est important, il doit trouver le moyen de les gérer afin d’éviter toute intrusion pendant le contrôle. L’expert a l’obligation de comprendre les processus et systèmes de l’entreprise. La gestion des contraintes de temps, des ressources et l’interprétation des résultats sont aussi des enjeux à relever pour offrir une prestation de grande qualité.
Que faire après l’audit informatique de sa PME ?
Le chef d’entreprise et l’auditeur doivent établir un plan pour bien organiser la réalisation du prochain audit informatique. Cela permet de vérifier que les modifications apportées sont maintenues et que les menaces identifiées ont été corrigées. Le Manager de société a la responsabilité de former et sensibiliser son personnel aux nouveaux procédés mis en vigueur dans la firme.
Ses collaborateurs doivent en effet connaître les meilleures pratiques à adopter pour ne plus commettre des erreurs lors des traitements des données. Les systèmes et logiciels de l’entreprise doivent être mis à jour de manière régulière afin de lutter contre les intrusions. Le contrôle des accès est idéalement effectué une fois par semaine. Les réponses aux incidents soudains doivent être prévues pour éviter le ralentissement des activités.
Un audit informatique PME donne l’occasion à une entreprise d’assurer la sécurité de son système d’information. L’évaluation faite lui offre la possibilité de rester en conformité avec les normes existantes. Cela est un bon moyen pour détecter les vulnérabilités auxquelles est exposé son parc informatique. La prise en compte des risques permet aussi de les corriger à temps afin de limiter les dégâts. Pour cependant bénéficier des atouts d’un tel projet, l’infogérance de la société doit être confiée à un partenaire fiable. Le contrôle de l’infrastructure informatique doit se dérouler au moins une fois par an.